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Sauvons ce qu'il reste de l'APEJ : Nous !

Constat n°2 : Ni Juge, Ni préfet... Ni Représentant Elu ?

18 Mars 2018 , Rédigé par Collectifdu18janvier2016

   Comment peut-on ne pas continuer ce Bilan de la crise qui a secoué St Philbert de Grand Lieu en 2016 sans parler de Mépris, de Mensonges, de Guerre de Communication.

   Dès Juin 2015 nous apprenions par bruits de couloir interposés, actes manqués et lapsus, l'idée de la Ville de vouloir régler son compte à l'APEJ par le biais de la mise en place d'une offre de marché public sur les services enfance et jeunesse de St Philbert de Grand Lieu. Ce n'est que courant septembre 2015 que le sujet devient officiel, pour ne pas dire tabou... car l'arbre de la polémique qui s'en est suivi cachait une forêt de mensonges !

   Pendant plus d'un an la municipalité a tenté désespérément de cacher cette facette de son projet politique original, derrière un florilège d'outils de communication : par courriers via les enfants des écoles, par spamming des boîtes mails des entreprises et des associations de St Philbert de Grand Lieu, par communiqués de presse, par oral lors de "minis-réunions publiques", par le biais du site internet public de notre Ville, lors de réunions en interne, ou en privé lors de convocations musclées face aux salariés et bénévoles de l'APEJ. Au delà du nombre impressionnant de supports papiers "glacés" commandés par la commune pour satisfaire les besoins d'un discours fluctuant au gré des révélations arrachées par le Collectif ou les Élus d'Opposition, il faut noter le coût non négligeable engendré pour le contribuable philibertin (estimé difficilement faute de transparence budgétaire, a presque 20 000€), évidemment non prévu au budget municipal de hasardeux, déjà pointé du doigt par la démission d'une élue de la majorité quelques temps auparavant.

   Il n'avait pas été prévu une réaction aussi vive de l'opinion public... une pétition à succès... des familles dans la rue... des articles en notre faveur en pagaille...

...tous les moyens à disposition d'élus sont bons à prendre pour éteindre l'incendie de toute urgence !

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   On peut imaginer, assez simplement, une analyse à postériori, de cette campagne de propagande :

-   Faire tout pour laisser croire à une forêt d'un seul arbre : Ne pas Soutenir l'APEJ est une obligation légale !

-  S'accrocher à toutes et n'importe quelles branches de cet arbre fragile, pour tenter de justifier un choix politique intentionnel et gagner du temps face à une forêt d'excuses finalement trop visibles...

   Malgré la facilité avec laquelle l'excuse juridique a très vite été balayée par le rendez vous du 24 mars 2016 à la préfecture de Nantes, un seul constat s'est imposé à nous : La Municipalité est la seule a pouvoir décider de l'avenir des services enfance et jeunesse et rien ni personne ne peut le lui enlever : ni un juge, ni un préfet, ni même un ministre...

   Il a toujours été possible de faire marche arrière et de céder au courage politique de garder une convention avec notre association préférée. L'APEJ était prête à faire l'effort nécessaire s'il était budgétaire (Le CA a même proposé un reversement d'une part de la subvention afin de montrer sa bonne foi). Les membres du Collectif n'ont eu de cesse de réclamer (peut être maladroitement) une audience à la Ville pour affirmer sa volonté de vouloir continuer son rôle de parents-acteurs sur le thème de l'enfance et de la jeunesse même sans l'APEJ...

   ...Sans succès pour imaginer trouver un terrain d'entente mutuel malgré la débâcle !

 

   Les effets pervers de la campagne de communication municipale avait déjà fait leur effet : retarder au maximum le sursaut de la population qui accuserait le coup (le coût?) trop tard...

   Les effets pervers de notre campagne de mobilisation citoyenne contre cette décision politique non-assumée, avait aussi fait leur effet : la Municipalité s'est repliée sur elle même, opacifiant toujours plus la réalité de ses actions, projets ou dépenses, et rigidifiant la communication à un vecteur unique au travers duquel il est difficile de transiter aujourd'hui en toute liberté.

CONSTAT N°2 :
"La réalité de l'action municipale est difficilement accessible en toute transparence à St Philbert de Grand Lieu, via les vecteurs de communications officiels  toujours plus filtrants "

   En 2016, c'est aussi une crise de méfiance qui a vu le jour. Nous sommes nombreux à avoir pris conscience que nos propres représentants élus peuvent s'arranger comme bon leur semble, de la vérité ou de leur statut, selon que le vent tourne dans un sens ou dans l'autre de leurs intérêts personnels. Associé aux dernières affaires de propos ambigus (relayés sans honte sur une grande chaîne nationale) concernant le montant finalement positif des dotations de l'état en faveur de St Philbert de Grand Lieu sur les 4 dernières années, ce sentiment général fait croître l’exigence de probité et d’exemplarité que les citoyens attendent de la part des acteurs publics. C’est donc dans ce contexte que la transparence s’impose à nos élus locaux et elle doit être totale et vérifiable par n'importe qui plus facilement.

  Exprimer un constat aussi accablant est une chose, proposer des solutions, c’est mieux ! C'est pourquoi nous exprimons une nouvelles fois ici les 3 pistes de résolutions maintenant transversales à notre réflexion globale :

Problématique n°1 : Il va falloir faire sans !

Problématique n°2 : Il faut lutter contre !

Problématique n°3 : Il faut faire avec et défendre ce qui en vaut encore la peine !

  On peut aussi imaginer 3 premières propositions d'idées en lien avec chaque problématique que nous pourrons relier et approfondir en termes opérationnels via DiBoks (une application web qui propose gratuitement de créer des "boîtes à idées" virtuelles publiques ou privées).

Idée n°1 : Créer une plateforme internet de partage des infos concernant l'action politique locale. Parce que nous avons tous "une part" de la VRAIE info via nos connaissances, relations, lectures, rencontres, discussions... mettons-la en commun pour reformer le puzzle global et le diffuser le plus largement possible.
Idée n°2 : Casser l'opacité lors des instances officielles (Conseil d'Ecole, Commissions Diverses...etc), en exigeant plus ouvertement, plus de compte-rendus, plus d'engagements écrits, plus de place donnée aux groupes d'oppositions, et en réclamant l'explication et l'approfondissement  de propos trop nébuleux pour nos oreilles de néophytes.
Idée n°3 : Organiser des formations à la vie politique et citoyenne pour approfondir nos connaissances en matière de politiques publics et/ou d'engagement citoyen, pour organiser des nouveaux espaces de démocratie locale et  savoir encore plus de quoi on parle.

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Les manches sont retroussées, la machine est lancée, alors qu'est-ce que vous attendez pour vous engouffrez dans la brèche ouverte depuis le 18 janvier 2016,

N'oubliez pas : Prochain Rendez vous le 18 Avril 2018 à 18h18...

ou avant pour nous dire ce que vous en pensez !!

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" Parler est le plus moche moyen de communication. L'homme ne s'exprime pleinement que par ses silences " (F. DARD)
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