Constat N°3 : Salariés vendus, rachètent projet pré-mâché... 30 dedans et 2 dehors ?

18 Avril 2018 , Rédigé par Collectif du 18 janvier 2016

Comment peut-on oublier dans ce Bilan de la crise qui a secoué St Philbert de Grand Lieu en 2016 que des femmes et des hommes se sont vus ballotés tel des pions, cédés au moins offrant sans que leur avis ne soit pris en compte...

L'APEJ, plus gros employeur associatif philibertin jusqu'à fin 2016, avait la responsabilité de 32 salariés. 32 hommes et femmes à qui on a fait miroiter qu'elles ne perdraient rien dans l'affaire. 32 personnes à qui on a dit qu'elles avaient de la chance de garder leur emploi, et que c'était déjà pas si mal. 32 femmes et hommes qui n'ont même pas osé faire grève soucieux de ne pas pénaliser les familles adhérentes. 32 personnes dont on a mis en doute les compétences après le Conseil Municipal du 25 avril 2016... et aujourd'hui ?

- 30 salariés qui ont été "littéralement vendus" avec les services dont ils avaient la charge à une "fédération" dans l'optique de dégager un bénéfice au taux de rentabilité que l'on imagine aujourd'hui dérisoire.

- 1 salarié licencié de son poste de ludothécaire faute d'arguments valables pour lui garantir de travailler dans la continuité du projet initial.

- 1 salariée licenciée de son poste de psychologue du Lieu d'Accueil Parents Enfants... faute de mieux à lui proposer ?

Malgré un contexte que l'on imagine délétère et des conditions de reprise organisée à la va vite, et sans prendre aucun gant psychologique malgré le contexte local, la conscience professionnelle reste de mise dans le cœur des animateurs et animatrices. Tout a toujours été mis en place par les équipes du terrain pour que le public accueilli et leurs familles n'aient pas à souffrir des violences de ce changement... Des quelques salariés qui ont préféré s'en aller... Des organisations chaotiques des débuts... Des baisses de budgets pédagogiques... De la qualité des repas due au changement de prestataire... Des salaires à moins de 3€/heure (en supposant une journée de 10h de travail) pour les contrats saisonniers en CEE... De la distance avec leur direction régionale Rennaise... Des quelques avantages aujourd'hui perdus... Du côté "Grosse Machine Institutionnelle" où tout devient compliqué pour un rien...

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Le Conseil Municipal de Saint Philbert de Grand Lieu est aujourd'hui composé de 29 personnes. 8 d'entre eux sont indemnisés 851.54€ brut/mois. Les 20 derniers sont indemnisés 45.67€brut/mois. 29 élus dont 21 d'entre eux ont décidé en conscience de rompre la convention de financement qui liait la Ville de St Philbert de Grand Lieu à l'APEJ depuis 16 ans, sans aucune justification d'intérêt général ou économique. 21 élus qui ont décidé manu-militari, et dans l'exercice de leur fonction, de refuser toute concertation avec les familles qui sont descendues dans la rue à 2 reprises pour aller à leur rencontre. 21 élus qui ont levé le bras en l'air le 25 avril 2016 afin de voter l'exclusion d'une association malgré la possession d'une pétition contre signée de plus de 1200 noms.

Un Conseil Municipal dirigé par un Maire (2 128.86€ brut/mois sans le supplément chef lieu de canton) aux multiples fonctions : conseiller départemental (2 515.93€ brut/mois), président des Maires du Pays de Retz (bénévole), vice-président de la Communauté de Communes (957.21 €brut/mois ), candidat aux législatives... qui n'a eu ni de temps, ni de place dans cette activité professionnelle débordante, pour recevoir le Collectif en son temps (le compteur du blog nous le rappelle constamment), et dont le métier ne souffre d'aucune obligation de résultat vis à vis du contribuable qui paye ses indemnités... sinon face au suffrage universel où les électeurs évaluent alors les mérites et les insuffisances du mandat passé !

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Peut-on jeter la pierre à tous ceux-là, salariés et élus, qui souhaitent lutter coûte que coûte et par tous les moyens, pour protéger leur gagne-pain et les conditions de leur exercice ?...

Peut-on blâmer tout philibertin affichant ouvertement son désaccord, alors qu'il n'imaginait pas avoir signé un chèque en blanc en élisant cette équipe municipale... ?

CONSTAT N°3 :

"Quand la politique locale devient un métier, intérêt personnel et général se télescopent indubitablement, laissant potentiellement le contribuable faire les frais des effets collatéraux"

Voir les choses de cette manière c'est une chose, proposer des solutions, c’est mieux ! C'est pourquoi nous exprimons une nouvelle fois ici les 3 pistes de résolutions transversales à notre réflexion globale :

Problématique n°1 : Il va falloir faire sans !

Problématique n°2 : Il faut lutter contre !

Problématique n°3 : Il faut faire avec et défendre ce qui en vaut encore la peine !

On peut aussi imaginer 3 premières propositions d'idées en lien avec chaque problématique que nous pourrons relier et approfondir en termes opérationnels via DiBoks (une application web qui propose gratuitement de créer des "boîtes à idées" virtuelles publiques ou privées)

Idée n°1 : Créer et exiger la signature d'une charte d'éthique de l'élu (comme ça peut se faire ailleurs sur d'autres communes) pour les élus en poste aujourd'hui, et pour toutes listes émergentes en 2020 (comme cela a pu être réclamé ailleurs par des associations indépendantes).

Idée n°2 : Organiser le relai, la compilation et le partage d'informations afin de soutenir le travail des élus d'opposition et leur garantir des conditions optimales d'exercice de leur mandat.

Idée n°3 : Créer une veille citoyenne via la création d'une association "Transparence et Citoyenneté" ayant pour but de garantir l'accès à tous les documents et informations pour tous citoyens qui le souhaitent.

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